samedi 31 mars 2012

Trois générations devant les technologies de l’information et de la communication

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Les boomers

Les boomers sont nés entre 1945 et 1965. Ils ont grandi dans une société caractérisée par l’homogénéité. Les groupes familiaux de cette génération sont stables, organisés autour de rôles bien définis. Les fonctions liées aux sexe

Nés juste après la guerre, les boomers ont eu des parents qui avaient cœur de soutenir la créativité. Très investis comme enfants, ils ont grandi dans une culture de l’individualisme qui les a poussé à remettre en question les figures d’autorité.

Les boomers font partie de la première génération pour laquelle l’investissement scolaire a été aussi poussé. Les études sont devenue autant un moyen qu’un but de réalisation de soi. les boomers sont la génération des études poussée et des forts taux de criminalité.

La télévision, le transistor, les films 8 mm, les super calculateurs sont les merveilles technologiques de cette génération.

 

La génération  X

La génération X est constitué par les enfants des boomers. Ils sont  nés entre 1965 et 1985.  Elle est décrite comme individualiste, adepte de la technologie, et adaptée. c’est la première génération a vivre avec les ordinateurs. Les technologies de la communication et de l’information se mélangent à leur vies. La télévision  et le cinéma les aide a former des icones qui sont ensuite consommées dans médias spécialisés. Leur fort pouvoir d’achat permet de créer un marché de produits dérivés dans lequel se forme et se reflète la culture adolescente

Ils doivent affronter les difficultés vécues par leurs parents. Celles-ci sont de deux sortes. Des difficultés dans les couples se traduisent par des divorces. Les enfants sont souvent confiés à la garde de leurs mères et vivent une situation de monoparentalité. L’autre sorte de difficulté est liée à la crise qui jette dans le chômage beaucoup de boomers. C’est alors aux inquiétudes des parents de ne pas réussir à subvenir aux besoins de la famille que les enfants sont confrontés.

Les parents des enfants de cette génération ont vu arriver ce que l’on a appelé “les nouvelles technologies de l’information et de la communication”. Certains ont réussi la conversion vers ces nouveaux aspects de la culture, d’autres sont restés avec leurs objets et leurs représentations.

Pour ces enfants, la télé par câble, les lecteurs cassettes et les CD, le magnétoscope, les machines à calculer, et les ordinateurs personnels sont les technologies de pointe.

 

La génération Y

La génération Y est composée par les enfants nés entre 1986 et 2000. Ils sont décrits comme très conscients de leur individualité, surprotégés par les adultes, confiants en eux-même, ouverts à l’action collective, diplômés, sous la pression de l’école et du monde du travail, et conformistes. La violence juvénile de cette génération a fortement baissé, de même que l’usage de toxiques licites ou illicites. Les avortements comme les grossesses précoces sont aussi en baisse.

Cette génération est aussi la première pour laquelle un nombre important d’individus ne verra pas les fruits des progrès techniques et scientifiques. La mauvaise distribution des richesses fait que certains auront un niveau de vie plus faible que celui de leurs parents : ils n’accèderont pas à la propriété individuelle, auront des salaires plus faibles et auront une espérance de vie plus faible.

Ces enfants de cette génération sont nés avec un nouvel environnement qu’ils ont découvert en même temps que leurs parents. Adolescents, ils trouvent avec le réseau de nouvelles formes de représentations de soi et d’interaction avec les autres.

Contrairement à leurs parents, les adolescents de la génération Y ne consomment pas les médias : ils les produisent. Ils ont à leur disposition des appareils qui leur permettent de produire une matière pratiquement infinie : le numérique. Ils mettent en ligne des images et des textes, commentent ceux des autres adolescents, interagissent avec les marques sur le réseau Internet.

Beaucoup d’enfants de cette génération ont grandit au contact de machines sans instructions claires de la part de leurs parents.

La génération Y est la génération de l’internet, du téléphone mobile et de l’internet mobile. Ils ont grandit en étant sans cesse en contact avec les matières numériques. Leurs vies sont archivées sur les APN et autres téléphones des adultes sous la forme de photographies et de films. Ils utilisent les messageries instantanées pour garder un contact avec leurs amis. Ils partagent leurs playlists sur leurs lecteurs MP3 et passent une dizaine d’heures par semaine sur le réseau. Les activités en lignes sont intégrées dans les autres activités ou se superposent à d’autres activités. Les types de présence en ligne se modifient rapidement puisque les blogs sont déjà abandonnés au profit des réseaux sociaux

 

 

Il ne faut pas oublier que le réseau Internet a été construit par des boomers. L’internet a été bâti pour partie par la génération des boomers et le réseau porte en lui les idéaux de la contestation adolescente des années 70. Les éléments communautaires et libertaires de la cyberculture viennent de cette génération. Les crédos comme “l’information doit être libre”, “le réseau est neutre”, “il est possible de créer de la beauté avec les ordinateurs” sont des rejetons des mouvements contestataires californiens qui refusaient la guerre du Viet-Nam dans laquelle leurs pères voulait les envoyer. Les boomers ont transformé des marchines à calculer en espaces de collaboration, posant ainsi les premières pierres de l’Internet.

Ce sont les enfants de la génération Y qui y ont mêlé le libéralisme et le commerce. Ils ont ainsi apporté l’internet au plus grand nombre – plus exactement aux masses capables de payer les abonnements et les machines – mais ils ont aussi apporté l’exploitation des données personnes à des fins commerciales et de surveillance.

samedi 24 mars 2012

10+ raisons de continuer à jouer aux jeux vidéo

C’est la faculté qui le dit. Vous pouvez continuer de jouer aux jeux vidéo pour plus de 10 bonnes raisons différentes

dimanche 11 mars 2012

Les noms kikoolol ne paient pas

Avoir un nom facile à prononcer favorise la vie sociale. Cela est important dans la vie de tous les jours, et cela l’est encore davantage en ligne puisque le nom est à la fois ce qui nous identifie et ce qui permet aux autres d’interagir avec nous.

 

Le docteur Simon Laham (Université de Melbourne)  a conduit une recherche dans laquelle Journal of Experimental Social Psychology portant sur les nom et leurs effets sur la vie sociale. Il a montré que les personnes avec un nom plus facilement prononçables était favorisées en termes de carrière

Il ne s’agit pas simplement des personnes, puisque le Dr Adam Alter de la New York University Stern School of Business a montré que les titres boursiers avec un nom simple avaient de meilleurs résultats que des titres comparables avec des noms plus complexes.

Pour les auteurs de l’étude, la clé est dans la fluidité du traitement de l’information. Dans un contexte d’abondance de l’information, plus un élément est traité facilement, plus il est susceptible de faire impression

iftt est un très bon produit, mais il a un nom tellement déplorable qu’ont l’oublie après une première utilisation. A contrario, ce n’est pas un hasard si  les stars du web 2.0 ont un nom que l’on retient facilement : ce n’est pas la réputation qui favorise la mémorisation, c’est la facilité à retenir leur nom qui a continué à leur réputation

Si dans le cyberespace, vous souhaitez bâtir une vie sociale, alors il faut éviter les noms kikoolol pleins de trémas, et autres accents qui donnent peut être au nom une coloration très originale, mais qui fonctionne pour ceux qui le lisent comme une forte indication à vous oublier rapidement. Cela vaut pour les personnages de World of Warcraft comme pour les produits 2.0.

Si vous souhaitez un nom dont les autres vont se souvenir et qui va pouvoir être un point de départ pour des relations en ligne, alors suivez trois règles simples

Prenez un nom court. Qui a le temps de lire ou d’écrire un nom de quatre syllabes dans un champ de bataille ?  Qui peut se rappeler facilement un nom de quatre syllabes qu’il a vu passer une fois dans le flux d’information d’une journée de travail ?

Prenez un nom prononçable. . N’oubliez pas de mettre quelques voyelles car zxff est peut être très joli, mais il est imprononçable. Evitez également les caractères exotiques comme “_” et bien évidement tous les signes de ponctuation.

Les icones de la culture populaire appartiennent à la culture populaire. Il n’y a qu’un seul  Gandalf , Wolverine ou Naruto et ce n’est pas vous.  C’est votre identité que vous devez promouvoir, pas celle d’un porte-manteau.

 

pdf-file-logo-icon (1)“The name-pronunciation effect: Why people like Mr. Smith more than Mr. Colquhoun"; Simon M. Laham, Peter Koval, Adam L. Alter; Journal of Experimental Social Psychology, In Press, Corrected Proof, Available online 9 Dec 2011; D OI:10.1016/j.jesp.2011.12.002; Link to Abstract.
Additional source: University of Melbourne Newsroom.